Mobilité verte : l’incontournable pour notre futur !

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Suite au salon de l’auto, il nous semblait opportun de repasser à la loupe les spécificités de la nouvelle mobilité.

On veut bien entendu parler de la mobilité verte qui est en train de se faire de plus en entendre, depuis quelques années, afin de palier aux soucis de pollution, créés en partie par nos véhicules. Outre le covoiturage, les transports en commun et le « car sharing », il importe de se pencher sur les voitures elles-mêmes. Il est donc frappant de constater l’engouement de diverses enseignes pour la filière électrique et hybride. Nous allons ainsi parcourir ensemble, les différents aspects de cette mobilité électrique.

Axe écologique de la mobilité verte : la voiture conventionnelle vs. la voiture technologique.

Fabrication et recyclage

La voiture électrique, émet plus de CO2 par sa fabrication, que la voiture thermique. En effet, la fabrication des batteries est énergivore et émet beaucoup de CO2. L’extraction du lithium, du cobalt, ou d’autres matières, pour réaliser les batteries exige l’utilisation d’une grande quantité d’eau et de produits chimiques.

Lorsqu’elle sort de l’usine, la voiture électrique  a donc déjà émis plus de pollution qu’une voiture classique. Elle va donc devoir se « rattraper » lors de son cycle de vie.

Et le recyclage là-dedans ? La question du recyclage et la réutilisation des batteries est primordiale. Ceci permettra alors de diminuer l’impact environnemental de la fabrication des véhicules électriques.

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Utilisation

La pollution environnementale est également tributaire de la consommation d’énergie du véhicule lui-même, lors de son utilisation.

Pour une voiture classique, évidemment, elle est directement issue de la combustion du pétrole qu’elle consomme.

Concernant la voiture électrique, ce n’est pas si simple. Elle n’émet pas directement de pollution lors de son utilisation. Par contre, indirectement, oui, de par la production d’électricité utilisée lors de sa recharge. En clair, une personne qui dispose de panneaux photovoltaïques et utilise l’énergie solaire pour recharger son véhicule arrivera à une émission nulle.

Par contre, si la voiture électrique est rechargée avec l’électricité du réseau, elle pollue indirectement. Cette pollution dépend alors entièrement du bouquet énergétique du pays dans lequel elle se situe. En Belgique, par exemple, le mix énergétique dépend du nucléaire notamment mais il dépend aussi en partie (environ 40%) d’énergies fossiles (gaz, charbon).

La voiture électrique émet donc généralement aussi du CO2 lors de son utilisation, mais en moindre mesure par rapport à la voiture thermique classique.

Aspect pratique.

Effectivement, si vous envisagez un déplacement important avec une voiture électrique, une rapide analyse du réseau et de ses infrastructures s’impose. Cela étant, si vous réalisez des trajets relativement courts et que vous allez de votre domicile à votre bureau, vous ne devez pas vous en faire. De manière générale, sachez tout de même que l’autonomie actuelle des véhicules électriques suffit largement à couvrir vos déplacements journaliers (la plupart des déplacements font moins de 50 km).

En d’autres termes, tout dépend du profil du consommateur et de ses besoins au jour le jour, mais la recherche – parfois – excessive d’une plus grande autonomie, en ce qui concerne la voiture électrique, n’est pas toujours justifiée. Il sera bon, à moyen terme, de développer un réseau de recharges publiques, plus important, pour encourager le changement. En outre, la voiture électrique amène une souplesse au niveau de votre conduite. Cela vous permet également de rouler de manière silencieuse et tout cela, en émettant pas de particules, contrairement aux voitures à essence.

Axe économique.

  • Il faut prévoir environ entre 18.000 et 25.000 euros pour avoir un modèle électrique (premiers prix). Si l’on compare cela avec les voitures thermiques, on remarque une différence estimée entre 6.000 et 10.000 euros. La voiture électrique est clairement plus coûteuse à l’achat.
  • A côté de cela, il est utile d’exposer le faible coût de l’entretien des voitures électriques. Et pour cause, les entretiens ne concernent que les freins, les pannes éventuelles de batteries ou encore l’analyse des cosses. D’autre part, il est possible d’acheter une voiture électrique ou hybride en seconde main, pour profiter de ses avantages écologiques, tout en réduisant son coût d’achat.
  • C’est lors de son utilisation que la voiture électrique fait la différence économiquement. En effet, l’électricité est un élément bien moins cher que l’essence : comptez environ 2 euros pour 100 km. Et cela, contre 8 voire 10 euros pour 100 km avec une voiture traditionnelle. Ainsi sur une base de 100.000 km, vous débourserez 2.000 euros avec une voiture électrique, et 10.000 euros avec une voiture thermique. Ainsi, à l’usage, il va de soi que la voiture électrique est bien plus avantageuse.
  • La voiture électrique doit donc être utilisée sur la durée (+ de 100.000 kms environ) pour justifier son utilité économique.

Axe éthique : l’aspect (parfois) oublié des voitures du futur.

A ce mouvement d’innovation, il convient de mentionner l’utilisation de cobalt et du lithium, qui ne va pas sans une petite analyse. Si le but est de parvenir à des voitures plus « propres », il sera nécessaire d’avoir recours à des alternatives. En effet, le cobalt qui est utilisé pour les voitures, est parfois issu de mines artisanales, est extrait par dans certains cas, par des enfants, et ce, dans des conditions très dangereuses. Chaque constructeur automobile devra se soucier davantage du contexte dans lequel ses matières sont produites. En d’autres termes, les entreprises devront trouver une alternative plus humaine et respectueuse pour réaliser correctement la transition écologique.

Pour conclure…

Pour finir notre propos, nous dirons que d’un point de vue économique, votre avantage sera neutre. Compte tenu des différents éléments énumérés au niveau du coût d’acquisition mais également du coût au km (en comparaison avec la voiture thermique).

  • Il sera donc intéressant d’observer et surtout d’avoir, une démocratisation de la voiture électrique dans les années à venir, pour rencontrer un public plus large et pour relever le défi de demain.
  • Côté pratique, les perspectives sont positives : l’autonomie est déjà suffisante pour les trajets réguliers. La conduite est silencieuse pour le bonheur de vos oreilles. Et les entretiens sont peu onéreux.
  • D’autre part, il serait intéressant de conserver son véhicule électrique au moins 15-20 ans, pour réduire la fabrication en masse desdits véhicules, et pour ainsi réduire notre emprunte sur la planète. Changer régulièrement de modèles ne fait qu’entrainer une surconsommation, ce qui est contraire aux besoins actuels.

En outre, ne devrions-nous pas nous interroger sur nos habitudes et nous demander si chaque déplacement nécessite l’utilisation de la voiture ? La démarche globale a effectivement, elle aussi, toute son importance.

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